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rue pêcherie
25 octobre 2011

Étapes

Quelle expérience mes amis ! Et encore, elle n’est pas finie, mais je crois que le plus gros morceau est passé.
Hier donc, on m’a demandé, je veux dire la voix m’a demandé, vous savez, la voix dont je vous ai déjà parlé et qui devrait maintenant vous être familière. La voix m’a donc demandé, mais pas uniquement à moi, à Geneviève, à Catherine et à M. Frédérique aussi, de faire tout un tas de gymnastique ! Je ne peux l’appeler autrement…
Etant donné le titre de l’atelier « dire et danser », je devais m’y attendre, et même que je m’étais préparée psychologiquement, enfin, façon de parler car en fait j’avais, dès le milieu de la semaine, occulté le week-end qui approchait. J’ai trouvé ce moyen qui me convient bien car ainsi, pas d’appréhension, pas de supputation, rien de ce genre, ainsi je peux cueillir ce qui se présente tel quel.
Bouger le corps, comme ça, pour rien ai-je envie de dire, tout en imaginant bien que ce n’est pas pour rien, mais le bouger sur commande me transporte dans une sphère inconnue et je dois bien le dire, quelque peu hostile. Mais bon, j’ai joué le jeu, car après tout j’étais venue pour cela et finalement il a bougé ce corps.
L’autre étape, celle de la voix, celle de sortir la voix, de la lancer dans l’espace m’a été… comment dire ? douloureux ? Non, c’est trop fort. Pénible est peut-être plus juste. Oui, pénible. Plus encore que le corps, je crois. Dévoiler la voix de manière aussi ostentatoire m’a donné une impression de « mise à nue » très gênante.giacometti
Alors oui, j’ai souvent entendu dire et l’entendrai sans doute encore, combien bouger le corps, habiter le corps, fait partie d’un tout, et la voix y participe grandement, seulement moi, là où je me sens bien, c’est dans un certain immobilisme, dans le silence, l’observation, la contemplation même, et ressentir une multitude de sensations vibrer en moi...

Caro

 

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