Silence ! ça va beaucoup mieux quand tu te tais

Hier encore, je promenais le chien,
mine de rien.
Le chien s'est reposé,
comme d'habitude.
Comme d'habitude
il a flairé son écuelle,
léché sa gamelle,
peu disposé à m'écouter.
Je voulais lui parler, lui conter
une histoire.
Lui, voulait me lécher,
mais m'écouter
c'était trop lui demander.
Je me suis allongée à côté de lui,
l'ai caressé patiemment.
Le chien s'est assoupi
quelques instants,
a remué sa queue, me regardant,
me souriant :
– tu vois, me dit le chien, je vais beaucoup mieux
quand tu te tais !

Maddaleina